Cette action en Suisse est la deuxième du genre après celle de février. Un dossier sur les violences commises par la police depuis le 17 novembre a été remis dans le courant de la semaine à la nouvelle directrice générale de l'ONU à Genève. Une autre copie est destinée au Haut Commissariat aux droits de l'homme.
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Intervention de Xavier Mussel
pour le Collectif des Sous Marins Jaunes au Festival de Cannes durant la présentation du film de Lech Kowalski, « On va tout péter »
La violence existe mais, pour le moment, seul un côté en fait vraiment usage. Le peuple ne s’est pas encore mis à combattre, mais le peuple s’énerve et il a bien raison de le faire. Signé: Major Tom
Nous,collectif des Sous-marins jaunes, demandons:
- Libération des prisonniers
- Indemnisation des victimes
- Annulation des amendes et des peines pécuniaires
- Interdiction des LBD Merci.
Dans sa rubrique "Les décodeurs", Le Monde.fr propose une analyse objective de la façon dont l'état s'y prend pour assurer le maintien de l'ordre lors des manifestations des giliets jaunes:
"Six mois après le début du mouvement des « gilets jaunes », on ne compte plus le nombre de vidéos choquantes montrant des actes violents. S’il y en a beaucoup du côté des manifestants, comme l’a rappelé notamment le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner (il suffit de voir les images relayées sur notre site lors des actes III et XVIII par exemple), on en trouve également un certain nombre du côté des forces de l’ordre. Aérosols lacrymogènes, tonfa, grenades à main de désencerclement (GMD)… dépositaires de l’ordre public, police et gendarmerie ont par définition le droit de faire usage de la force. Mais celui-ci doit répondre à des règles strictes, qui ne sont pas toujours respectées.
Estimation de la participation à l'acte 21 des Gilets jaunes : 110.000 manifestants à 16h15 selon le décompte du syndicat France - Police Policiers en colère.
Alors qu'un fonctionnaire de la police nationale se donne la mort tous les quatre jours (soit 23 morts depuis le 1er janvier), le gouvernement s'est parfaitement accommodé de la situation sociale du pays.
Même dans les pires régimes politiques de la planète, la rue exerce encore une micro-influence sur les dirigeants comme l'a démontré la mobilisation algérienne contre Abdelaziz Bouteflika. Mais pas en France où la rue et l'opinion publique indiffèrent totalement la Macronie !
Plus les gens manifestent et se plaignent, plus le gouvernement durcit sa politique contre la France qui se lève tôt.
Depuis vingt et une semaines, les grands gagnants sont les réseaux criminels de cités qui prospèrent pendant que le gouvernement utilise la police pour tenter de museler les Gilets jaunes.
Les grands perdants ? Le peuple lui-même et sa police qui souffre des mêmes maux, le taux de suicides dans nos rangs en étant la démonstration évidente.
Faire croire aux policiers qu'ils ont obtenu quelque chose avec le protocole d'accord signé par les syndicats majoritaires, c'est comme faire croire aux Gilets jaunes qu'ils ont obtenu 10 milliards d'euros.. Nous prendrait-on pour des cons ?
VIOLENCES POLICIÈRES
Gilets jaunes : l'ONU demande une enquête sur "l'usage excessif de la force"
https://www.lexpress.fr/…/gilets-jaunes-l-onu-demande-une-e…